Header image  
          Et dire qu'avec un peu d'imagination...
 
  
 
 
 
 

 
 
Éditorial

 

(Ce site est encore en cours de construction ; cf. rubriques munies d'un astérisque *).

Commençons par ce constat alarmant en Une de Témoignage Chrétien; d'aucuns vont me dire : "2006 ? Mais c'est très loin, mon bon monsieur, parce que depuis, bien des choses ont changé, comme en matière de rénovation urbaine !"

Mon problème est que je n'ai jamais cru en cette fameuse rénovation urbaine qui se contente de démolir bêtement. C'est ce qui m'a inspiré la formule "démagogie cosmétique".


banlieue

Dans la rubrique B.A.C. (au choix : Brigade Anti-Criminalité ou "Bienvenue au Club !"), il y a comme une impression que tout change mais que rien ne change, ce que le criminologue Alain Bauer affirme de la manière imagée qui est la sienne.

braquages

Du point de vue des sociologues, l'explication la plus évidente à la délinquance et à la criminalité, c'est, bien évidemment, la ségrégation sociale et économique, délinquants et criminels se recrutant préférentiellement chez les pauvres, ceux-là mêmes que l'on a tendu à rejeter systématiquement vers la périphérie des villes.


cites

Banlieue, lieu du ban. Ça c'est l'étymologie. Parce qu'il y a banlieue et banlieue : il y en a des riches et il y en a des pauvres. Et il arrive parfois que les riches côtoient les pauvres, je veux dire qu'en l'absence de murs de séparation, comme en Palestine ou dans le Sud des Etats-Unis, il arrive qu'à peine quelques centaines de mètres, voire une simple rue, séparent une ville riche d'une ville pauvre. Or, que fait-on quand on est pauvre, et qu'on veut, mordicus, s'offrir une virée dans une belle voiture ou dans des lieux chics ? Ben, on braque une banque ou un casino... chez les riches !

Dans la rubrique "Bienvenue au club !", voici Uriage-les-Bains, un lieu pour se ressourcer dans un écrin de verdure entouré de montagnes. Plaisir de la découverte, de la table, de la détente ou du sport actif, tous les goûts sont à Uriage, comme le dit le placard publicitaire. Problème : comment décourager certains de céder à la tentation de l'argent facile ?

braquages

Est-ce pour "bannir" encore plus loin les indésirables que l'on a entrepris de démolir certaines cités à problèmes ? Le fait est que, depuis une bonne trentaine d'années maintenant, ça détruit à tout va dans les banlieues dites pauvres. Et c'est à cette occasion que l'on a découvert le terme "implosion". Ci-dessous, ma première archive sur la question, ici au Val-Fourré à Mantes-la-Jolie. Déjà, à l'époque, j'avais comme la vague impression que tout cela sonnait faux !

 

implosion

 

Dans la rubrique "Bienvenue au club !", voici Firminy, petite bourgade de la banlieue stéphanoise, dont j'ai découvert qu'elle avait vu passer Le Corbusier...

firminy

 

Un dossier Unesco qui a toutes les chances d'aboutir. Seulement voilà : il a suffi de quelques échauffourées, et voilà que la charmante bourgade se réveille dans la catégorie des "Cités sensibles" !

lepoint.fr

firminy

Et là, je dois vous avouer qu'en apprenant qu'il s'appelait "Mohamed", je n'ai pas pu m'empêcher de penser : "Ben voyons !". Je sais : gardé à vue ne veut pas dire coupable. Mais bon, des voitures et des magasins ont bien brûlé en ville, non ? Et certainement pas tout seuls ! Cela dit, certains policiers mériteraient une médaille : que quelqu'un de "GARDÉ À VUE" puisse se suicider au nez et à la barbe d'agents de la sécurité publique laisse pantois !

lexpress.fr

firminy

 

Question : quel rapport y aurait-il entre, d'une part, les échauffourées opposant policiers et bandes de sauvageons et, d'autre part, les implosions d'immeubles ? Bonne question !

meaux


Pour mener à bien ce projet, qui s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation de ce grand quartier dit "sensible"... Seulement voilà : si les HLM sont dits "sensibles", quid des copropriétés privées, dont la situation est bien plus grave que celle de l'habitat public ?

Utilité des démolitions ? S'il suffisait de démolir des bâtiments pour régler les problèmes de la banlieue, on commencerait par détruire là où les problèmes sont les plus graves, et ce n'est pas dans le parc public des HLM. Mais il y a plus grave : pourquoi toujours attendre pour démolir ensuite, quand il n'y a plus rien d'autre à faire ?

Le fait est qu'à l'origine, ces cités devenues "sensibles", c'était le Pérou : des paysans montés de la campagne, d'autres paysans importés du Tiers-monde, ainsi que des prolétaires échappés des grands bidonvilles, dont celui de Nanterre, telle est la population qui débarque dans des appartements flambant neufs et équipés de balcons, d'ascenseurs et du chauffage central. Et c'est cela que d'aucuns voudraient démolir, aujourd'hui.

Pour preuve que rien n'est simple, des habitants se rebiffent contre cette "démagogie cosmétique" qui ne sait rénover qu'en démolissant.

renovation

renovation

renovation


Il n'y a pas si longtemps, dans son émission "Là-bas si j'y suis", sur France Inter, Daniel Mermet avait longuement évoqué la situation de ce formidable grand ensemble de La Coudraie, à Poissy (Yvelines), voué à la démolition par l'ancien maire de la commune (ancien, parce que les électeurs lui ont signifié la porte avant l'étape fatidique.). On imagine où en serait La Coudraie, aujourd'hui, si l'ancienne équipe municipale avait été reconduite aux affaires.


poissy

coudraie

 

Pour ne rien vous cacher, je trouve ces habitants de Malakoff, Asnières, Poissy et d'ailleurs particulièrement intelligents. Et parce qu'ils sont loin d'être stupides, on imagine que lorsqu'ils défendent, avec autant d'énergie, leur environnement urbain, ils doivent avoir de bonnes raisons pour ce faire !

Parce que ces immeubles que l'on détruit à tout va, "avant d'être réduits à l'état de gravats, témoignaient d'une utopie naïve, d'une histoire... Paroles brutes qui racontent le bonheur, à l'époque, de pouvoir enfin goûter aux joies du confort moderne..." (Télérama, 09.09.09).


cites

 

... Pouvoir, enfin, goûter aux joies du confort moderne ! Rendez-vous compte ! ... Une véritable salle de bains, avec une baignoire, des toilettes dans l'appartement et non sur le palier, des ascenseurs, un balcon ! Allez raconter ça aux habitants du Paris populaire, du côté des 10ème, 11ème, 18ème, 19ème, 20ème arrondissements, et même du Paris huppé des quartiers haussmaniens !


Paris, Quartier de la Place de l'Étoile et des Champs-Elysées : de beaux ascenseurs... en bois !
ascenseur ascenseur
ascenseur

La raison d'être de ce site ? Une envie de pousser un grand coup de gueule devant le manque d'imagination de tant de gens, qui ont tendance à oublier que "responsable" veut dire "qui répond de..." : quand il y a des problèmes de freinage sur une série de véhicules automobiles, la marque rappelle tous les modèles au garage, et ils en ressortent bons pour le service. On a vu la firme Qantas bloquer au sol tous ses Airbus A380 à la suite d'une sérieuse avarie de moteur. La navette spatiale Challenger a connu une grosse tuile lors d'un décollage. La première fusée Ariane 5 a dû être détruite en vol en raison d'une panne au décollage, etc. Mais les navettes de la NASA ont revolé, Ariane 5 n'a plus connu la moindre tuile de grande ampleur, bref, les ingénieurs et les techniciens ont diagnostiqué les problèmes et les ont réglés.

Autant dire que, dans les sciences et techniques, on a l'humilité de reconnaître que là, on s'est trompé, ce qui permet de ne jamais refaire deux fois la même erreur. Curieusement, dans la vie de la cité, on retrouve les mêmes problèmes à des décennies de distance, et personne pour proposer une solution valide : échec scolaire, marasme des banlieues, incivilités, délinquance, criminalité restent identiques à eux-mêmes, malgré toutes les incantations. Ici, aucun ingénieur, aucun technicien capable de diagnostiquer la moindre panne ; il faut dire que, dans le monde politique, on ne se trompe jamais. Les erreurs, c'est pour les adversaires, qu'on anathémise à coups de "Mais ça ne marchera jamais !", formule anti-scientifique s'il en est !

L'incompétence en politique ou l'art de reproduire systématiquement les mêmes erreurs, tout le temps !
abbe_pierre

 

Dans le même temps, d'aucuns s'essaient bien à fournir une explication à nos dysfonctionnements sociaux, je pense aux sociologues. Le problème est qu'il y en a des bons, et des médiocres.

Prenons le dernier best-seller à la mode, un bouquin encensé dans toute la presse, et dont j'affirme, sans sourciller, qu'il n'est rien de moins qu'une imposture !

lagrange

 

Ainsi, l'échec scolaire et la délinquance des jeunes s'expliqueraient par les structures de la famille... Et moi de me demander pourquoi Lagrange a choisi de cibler des adolescents, peut-être délinquants, certes, mais dont les actes relèvent plus des incivilités que du délit voire du crime, et pourquoi fait-il l'impasse sur la criminalité des adultes ? Je veux bien qu'on nous parle de la délinquance des adolescents issus de familles provenant du Sahel africain. Le problème est que lorsque j'observe l'activité des tribunaux pénaux voire des assises, hormis pour cause de séjour illégal, je ne vois pas beaucoup de Maliens, ni de Sahéliens, d'ailleurs, dans le box des accusés !

Parce que si la "structure familiale" - pour l'essentiel celle des sociétés du Sahel africain - a un impact sur des jeunes, presque dans leur totalité nés en France, elle devrait avoir, a fortiori, un impact au moins aussi grand sur des sujets nés en Afrique, et venus en France avec une culture d'origine presque intacte, non !? Bizarrement, notre sociologue n'a pas eu, par exemple, la curiosité d'aller voir du côté de Bamako-sur-Seine, je veux parler de la plus grande ville malienne d'Europe, Montreuil-sous-Bois (93), qui aurait dû être, si j'ai bien compris la thèse de notre expert, une ville extrêmement délinquante !

Parce qu'on peut démontrer que l'organisation sociale et traditionnelle importée en France par les Maliens (primo-arrivants car nés hors de France) de Montreuil-sous-Bois explique précisément pourquoi, malgré de faibles revenus (autour de 300 euros mensuels par individu dans certains foyers de travailleurs), les voitures n'y brûlent pas comme ailleurs, en France !

N'importe quel bon sociologue (j'ai cru comprendre que l'ouvrage de Hugues Lagrange avait provoqué une levée de boucliers y compris parmi ses pairs !), ayant une assez bonne connaissance des structures sociales traditionnelles africaines, pourrait vous démontrer qu'une certaine tradition - la polygamie n'est pas une tradition africaine, dès lors que l'on peut prouver qu'elle y est plus que minoritaire ! - permet d'expliquer le moindre taux de délinquance des Africains de Montreuil-sous-Bois - par rapport à leurs congénères résidant dans d'autres types d'habitats, notamment dans des grands ensembles -, en raison même de l'autorité conférée aux anciens, lesquels, comme dans n'importe quel village africain, savent se faire respecter en l'absence de tout appareil coercitif !

Pour ne prendre qu'un concept souvent mis en avant par les travailleurs sociaux, celui de "famille monoparentale" : il faut savoir que cette structure n'existe nulle part dans l'Afrique traditionnelle - je dis bien traditionnelle ! -, où l'enfant est élevé par tout un groupe dit famille élargie ou lignage (cf. Jacqueline Rabain, L'enfant du lignage, Du sevrage à la classe d'âge chez les Wolof du Sénégal, Petite Bibliothèque Payot, 1994).

Et pas plus que celui de famille monoparentale, le concept de famille nucléaire (papa, maman et les enfants) n'a de sens dans la société traditionnelle africaine.

Du coup, ce que Lagrange baptise "culture" (sous-entendu importée d'Afrique par les parents) n'est qu'un salmigondis de résidus d'une culture bricolée et en décomposition, car (mal) reconstituée, à des milliers de kilomètres du pays et du contexte socio-culturel originels, par des gens que leur faible instruction a complètement marginalisés, les réduisant à n'être plus que les témoins passifs de la disgrâce (scolaire, professionnelle) de leurs propres enfants.

Quand je parle de salmigondis de résidus d'une culture bricolée..., je pense, par exemple, à un marqueur essentiel de toute culture : la langue ! (*)

Question : savez-vous quelle langue les fratries africaines vivant en France pratiquent-elles à la maison, je veux dire dans quelle langue les frères et soeurs communiquent-ils entre eux, et avec leurs parents, à domicile ?

Je vous le donne en mille !

Sur le site Arrêt sur Images, on peut lire notamment ceci :

"L'ouvrage (de Hugues Lagrange), inattaquable lorsque l'auteur rend compte de ses travaux détaillés et inédits dans les zones urbaines sensibles, peut aussi prêter le flanc à la critique lorsque le sociologue s'aventure plus loin, en se faisant anthropologue des traditions familiales africaines. Ses observations sont bien sûr moins marquées par la rigueur des chiffres, mais il s'appuie aussi parfois sur des scènes rapportées par des témoins ou des "experts" (enseignants, éducateurs) sans qu'il y ait assisté. Pas de quoi invalider ses observations, à notre sens, mais en revanche largement de quoi alimenter la critique de ses adversaires."

"Pas de quoi invalider ses observations, à notre sens...", non mais sans blague ! On voit bien que le journaliste qui a rédigé ce texte n'est pas habitué à assister à des soutenances de thèses ! Parce qu'il est absolument certain qu'un jeune thésard, qui se serait appelé Hugues Lagrange, n'aurait jamais osé prendre de telles libertés avec la rigueur méthodologique, au risque de voir invalider sa thèse. Rendez-vous compte : toujours cité par Arrêt sur Images, Lagrange aurait déclaré ceci au quotidien Le Monde (7 juin 2006) : "Pendant les émeutes, beaucoup d'observateurs ont signalé que les jeunes Noirs étaient aussi nombreux que les jeunes Maghrébins. Cela traduit, en réalité, une surreprésentation, dans la mesure où les premiers sont quatre fois moins nombreux sur le territoire. Il ne s'agit pas d'un problème de couleur de peau mais des conditions dans lesquelles s'opère l'éducation de ces jeunes."

Et là, on tombe des nues. "Beaucoup d'observateurs ont signalé que les jeunes Noirs étaient aussi nombreux que les jeunes Maghrébins. Cela traduit en réalité une surreprésentation..."

Vous avez compris que, de l'avis desdits "observateurs", il n'y avait là que des Noirs et des Maghrébins... seulement ceux-là, et pas de Caucasiens ? Étrange !

Entre nous, je serais curieux de savoir 1) quels pouvaient bien être - hormis les agents des renseignements généraux, voire des policiers en civil - ces "observateurs", 2) à qui ont-ils bien pu faire ces "signalements", et comment Lagrange se les est-il procurés, 3) en quoi ces signalements étaient-ils exhaustifs à l'ensemble des émeutes urbaines de cet automne 2005. 4) Quant à l'identification "ethnique", on aurait aimé en savoir plus sur les critères distinctifs permettant, de visu et à quelques dizaines, voire centaines de mètres de distance, d'affirmer avec certitude que tel quidam était de telle origine ou non. Par exemple : comment distinguer, disons à une centaine de mètres de distance, un Noir métissé à la peau très claire d'un Maghrébin basané et un Maghrébin, basané ou non, de tout autre méditerranéen (Espagnol, Italien ou Nîmois), surtout lorsque l'on sait qu'un bon nombre des échauffourées ont eu lieu en soirée, et que, compte tenu de la date (l'automne), pour de simples raisons climatiques, les capuches et autres cagoules étaient de sortie ? Par ailleurs, parler de "beaucoup d'observateurs", non identifiés, ne suggère-t-il pas qu'il ne s'agisse que de constats épars et disparates, tout le contraire d'une statistique ad hoc produite par les autorités policières ?

Venant d'un sociologue chevronné, un tel manque de rigueur méthodologique laisse quand même assez pantois ! Et puis, s'agissant de la surreprésentation des jeunes Noirs, je ne sais pas si Hugues Lagrange s'intéresse à l'activité des palais de justice et des cours d'assises, mais il me semble que dans le grand banditisme (voyez Grenoble, Marseille, les réseaux de caïds régulièrement démantelés dans les banlieues, les véhicules rapides "go-fast" interceptés entre Espagne et France avec leur chargement de drogue...), entre Maghrébins et Noirs, il n'y a pas photo, comme on dit ! Mais à cela, il y a une explication simple : le haschisch, dont le Maroc est un gros producteur (**), ce qui explique que des familles entières s'y soient spécialisées, avec les retombées financières qui s'ensuivent. Le fait est qu'en France, le grand banditisme est plus souvent maghrébin que négro-africain. Et l'on comprend mieux, du coup, pourquoi notre sociologue a soigneusement "zappé" la criminalité des adultes, qui risquait fortement d'invalider sa thèse, se limitant à la bagatelle des incivilités et autres peccadilles de cours de récréation, préoccupantes, certes, mais pas au point de justifier une mention dans un casier judiciaire !

Autre chose : j'avoue avoir quasiment sauté au plafond en dénichant le vocable "autoritarisme" (des pères sahéliens) sous la plume du sociologue qu'est Hugues Lagrange, tout comme j'ai failli m'étrangler en découvrant une référence à Freud dans l'introduction... C'est tout à fait son droit de se livrer à de telles digressions ; cela dit, je défie quiconque de me donner une définition "sociologique" du terme "AUTORITARISME"... [les juristes-latinistes connaissent l'auctoritas, que Martin Luther a déclinée en "Obrigkeit" [détenteur du pouvoir], à partir de la particule "oben" (au-dessus), qui a son antonyme "unten" (au-dessous ; cf. Untertan : sujet = qui est assujetti à, sous les ordres de...), mais quid de l'"autoritarisme" ?!]. Et c'est à des circonvolutions linguistiques de ce genre qu'on mesure le peu de maîtrise du sujet par son auteur, qui aurait mieux fait de s'entourer d'une équipe pluridisciplinaire, dans le cadre d'un ouvrage collectif dont il aurait pu assurer la direction, par exemple (n. b.: pour un ouvrage de cette ampleur/354 pages, j'ai trouvé l'index thématique singulièrement pauvre.) !

Bref, le "Déni des cultures" : un bouquin à réécrire !

 

(*) À rapprocher, entre autres symptômes, de l'imposition de prénoms non arabophones chez de nombreux Maghrébins. Lu sur un forum en ligne !

prenom

 

(**) Entendu sur France Infos, 5 avril 2011, 17h09 : Zohir a fini par se rendre... Mis en examen pour homicide volontaire pour avoir volontairement freiné afin de se débarrasser du motard des douanes qui l'avait pris en chasse (mort du motard ; 450 kg de résine de cannabis dans le coffre au cours d'un convoyage du type "go-fast" entre le Sud de l'Espagne et la France.).

 

P. S.

Extrait d'un des nombreux "petits courriers" que j'ai adressés à toute la palette des responsables politiques de ce pays (printemps 2005), et dont il sera question ailleurs sur ce site :

Migrations (mai 2005)

(…) Ce que l'on appelle bêtement "immigration clandestine", c'est essentiellement une affaire d'EXODE RURAL (!), lequel concerne surtout des paysans sous-instruits ; et c'est précisément leur bas niveau d'instruction (un ingénieur, cadre, lettré, quelle que soit la couleur de sa peau ou son origine ethno-géographique, ne connaîtra aucun problème d'adaptation, où que ce soit dans le monde !) qui les rend, eux et leurs enfants (!) si difficiles à intégrer dans les pays industrialisés vers lesquels les portent les maffias de l'émigration clandestine. (…) Le problème est, donc, de nature pédagogique, scolaire, et surtout pas policière !

 

Choix de lectures :

1. Ethnies

2. M. Benadiba

3. Arrêt sur images

4. Monolinguisme et racisme

5. Assimilation scolaire

 

Lire la suite : P. S. I. (Petit supplément illustré)

 

 

Des cités universitaires

 
 
    compteur        
Free Web Hosting