Dans notre rubrique : "C'est à peine croyable !", tout le monde se souvient-il encore de la petite Maddy ? Je suppose que ce sont les parents (deux médecins) qui sont à l'origine du site officiel... Et voulez-vous que je vous dise ? Quoi qu'il se soit passé dans ce complexe touristique portugais, j'estime que nous avons affaire, là, à des parents particulièrement indignes ! Mais s'il n'y avait qu'eux !

Vous savez quoi ? En ce début d'été (juillet 2011), on en est déjà, en France, à une petite dizaine d'enfants noyés dans la piscine familiale... Je ne vous cache pas que c'est un phénomène auquel je m'intéresse depuis longtemps... Le fait est que ces noyades se produisent presque toujours en présence des parents. Formule journalistique consacrée : "l'enfant a échappé à la VIGILANCE (!!!) des parents."

Une autre observation ? Elle me vient du temps où j'officiais comme professeur particulier (où l'on est mieux payé qu'à l'Éducation nationale pour un nombre d'heures équivalent ; cela dit, il n'y a pas que l'ouest parisien et Neuilly-sur-Seine !). Je veux parler de ces enfants élevés par des femmes de ménage mais pas par leurs parents, toujours absents !

Mais je m'égare : l'observation concerne la présence (ou non) de la bonne lorsque surviennent ces accidents domestiques. Les noyades d'enfants dans la piscine familiale se produisent presque toujours durant le week-end, ou durant les vacances, ou quand la bonne est en congé ! Et la même observation vaut pour les enfants oubliés en pleine canicule et retrouvés morts des suites d'une insolation dans une voiture, parfois par la mère mais le plus souvent par le père !

Il y aurait là de quoi rédiger une thèse sur la question.

Mais revenons à la petite Maddy. Je me demande souvent ce qu'il serait advenu si les promoteurs de ce "luxueux" complexe touristique avaient eu l'idée d'ajouter à leur dépliant publicitaire la mention : "Para a segurança de nossos clientes, temos a residência equipada de câmeras de vigilância." ; "Pour la sécurité de nos clients, nous avons équipé la résidence de caméras de vidéo-surveillance."

Le fait est que s'il y avait eu des caméras de vidéo-surveillance dans cette résidence luxueuse, on ne serait pas là à spéculer... Mais j'entends d'ici quelques idéologues (ex. ce brave Jean-Vincent Placé, du parti Europe-Ecologie-Les-Verts, que je cite par ailleurs), nous déclarant que "Big Brother nous surveille un peu trop !".

Source : findmadeleine.fr

Source : lemonde.fr

Quatre ans après la disparition de Madeleine McCann, sa mère, Kate McCann, s'apprête à publier un livre dans lequel elle raconte ce "cauchemar sans fin" et "les visions horribles" dont elle a été la proie, selon des extraits publiés par la presse britannique. Madeleine, alors âgée de 3 ans, a disparu le 3 mai 2007, alors qu'elle dormait dans la chambre d'un complexe touristique de Praia da Luz, petite station balnéaire portugaise où ses parents étaient en vacances. Scotland Yard a récemment entendu deux hommes incarcérés en Écosse qui pourraient être impliqués dans la disparition de Madeleine McCann, en 2007 au Portugal, indique le Daily Mail. Après quatorze mois d'une enquête controversée, la justice portugaise a décidé de classer l'affaire. Les époux McCann ont toujours privilégié la thèse d'un enlèvement, mais l'enfant n'a jamais été retrouvée.

Dans son livre, intitulé Madeleine, qu'elle a écrit seule, en s'aidant de son journal intime, Kate Mc Cann, 43 ans, explique qu'elle a immédiatement craint que sa fille ait été victime d'un pédophile. "La manifestation horrible de ce que j'éprouvais était un défilé de visions macabres dans ma tête qui me torturaient sans cesse", écrit-elle. "Les images que je voyais de Madeleine, aucune personne saine d'esprit ne voudrait les avoir dans sa tête". Elle raconte aussi "la vague de panique" qui l'a saisie en voyant le lit de sa fille vide: "Quand j'ai vu qu'elle n'était pas dans son lit, je me suis précipitée dans notre chambre pour voir si elle n'était pas dans notre lit."

Dans ce livre, qui paraîtra le 12 mai, date de l'anniversaire de l'enfant, elle renouvelle aussi ses critiques sur la façon dont l'enquête a été conduite par la police portugaise. Les ventes de ce livre devraient alimenter la souscription lancée par les McCann pour s'assurer les services de détectives privés. L'ancien inspecteur portugais chargé de l'enquête avait lui aussi publié un livre, retiré de la vente après une plainte des McCann, affirmant que l'enfant était morte et que ses parents pouvaient avoir dissimulé son cadavre. Gonçalo Amaral avait mis en avant cette thèse pour justifier leur mise en examen en 2007. Il avait été ensuite dessaisi de l'enquête et les McCann avaient été blanchis par la justice portugaise.

 

Source : moreas.blog.lemonde.fr

Madeleine McCann, dite Maddie, allait avoir 4 ans. En cette soirée du 3 mai 2007, elle a disparu de sa chambre, dans un luxueux complexe touristique, l’Ocean club, au sud du Portugal, où elle était supposée dormir.

Depuis, on ne sait pas ce qu’elle est devenue. Récemment, la presses’est fait l’écho d’une déclaration de la justice portugaise : dossier classé. C’est probablement une fausse nouvelle. Comment un magistrat, un policier, pourrait admettre de refermer un dossier sans penser à la victime, une enfant, presque un bébé. Et si elle était vivante !… La confusion vient sans doute du non-lieu qui a été décrété contre les trois suspects.

LES FAITS : Le complexe touristique de l’Ocean Club est un ensemble de bâtiments comprenant un bloc résidentiel, deux restaurants, le Tapas et le Millénium, des courts de tennis, la plage, etc. Ce soir-là, les McCann dînent avec des amis au restaurant Tapas. Vers 22 heures, Kate McCann se lève de table pour voir ses enfants, comme elle le fait habituellement, pour s’assurer que tout va bien. Ses deux bébés, des jumeaux, dorment à poings fermés, chacun dans son berceau. La porte de la chambre de sa fille n’est pas fermée, ce qui l’étonne. Elle entre : la fenêtre est ouverte, le volet est levé, Maddie a disparu.

Les époux Cann avaient abandonné leurs enfants dans une résidence hôtelière pour passer la soirée... au restaurant.

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