Cette revue de presse est censée être une "revue" de la presse, telle que j'aime à la pratiquer : souvent sans commentaires. Bon, je sais qu'il y a une question de droits juridiques ici ou là, ce dont je me contrefiche ! Non, sans blague ! Plus sérieusement, j'entends faire, ici même, application scrupuleuse de l'article L-122-5 du Code de la Propriété intellectuelle, lequel valide les revues de presse en dispensant d'obtenir l'accord des auteurs. Car ici, il s'agit bel et bien de revue de presse.
La plupart des articles que j'expose ici ne sont plus disponibles, ou sont passés inaperçus, sont tombés en obsolescence, etc. En les affichant ici, je prétends les sortir des oubliettes tout en honorant leurs auteurs, ce que je fais sans le moindre état d'âme, enfin, je me comprends ! Voyez le paragraphe précédent.
Plus concrètement, à supposer que vous soyez particulièrement intéressé(e)s par l'un ou l'autre thème traité dans un magazine du CNDP, en vous rendant sur son site Internet, voici le type d'affichage sur lequel vous risquez de tomber.
Mais pas plus que dans le commerce, le numéro qui vous intéresse ne sera accessible via la boutique en ligne. Et ne nous berçons pas d'illusions : pour mettre des documents anciens à la disposition du public, il faut impérativement passer par leur numérisation, laquelle relève des travaux d'Hercule et devrait prendre quelques siècles, au bas mot. Raison de plus pour sauver les meubles, chacun de son côté. Voilà qui a motivé la réalisation de la présente revue de presse numérique.
Je saute sur l'occasion pour ouvrir une parenthèse : si l'informatisation de l'édition est pratiquée à peu près systématiquement depuis une petite vingtaine d'années, on se retrouve devant une montagne de documents imprimés, déposés ici ou là, et dont la plus grande partie risque de se faire "bouffer" par les mites et autres animalcules, au risque de voir irrémédiablement perdu tout un pan de la culture mondiale. Comme on peut le voir sur l'image suivante, le New York Times se représente les trous qui ne manqueront pas d'apparaître dans la culture mondiale, à l'ère du numérique, signifiant par-là que certains documents pourront être sauvés de l'oubli, grâce à la numérisation, mais que pas mal d'autres risquent d'échapper à ce sauvatage. Le journal parle même d'une mission impossible, dans la mesure où "the task of digitization is overwhelming.", la masse du fonds à numériser étant tout bonnement incommensurable."
Lire la suite...
Dans la présente rubrique, il sera beaucoup question d'auto-déportation, mais pas uniquement (ex. l'instruction et la culture pour le plus grand nombre semblent être les meilleurs antidotes contre certains dysfonctionnements sociaux) ; c'est ainsi que je vois les choses. D'autres préfèrent jouer de l'euphémisme en parlant d'immigration, prouvant par-là même qu'ils n'osent pas assumer leurs idées. Dans les faits, l'auto-déportation des migrants du Tiers-monde n'apparaît que comme étant un des nombreux avatars du sous-développement durable.
Constatons d'ores et déjà qu'"immigré" est devenu un euphémisme bien commode, qui dispense de nommer les Noirs ou les Arabes, à qui ce vocable s'adresse généralement. Les étudiants, sportifs, artisans, enseignants d'origine africaine, latino-américaine ou asiatique vivant en Europe sont-ils autant des immigrés que les ouvriers et travailleurs subalternes installés ici avec femmes et enfants ? Et le personnel diplomatique ? Et les artistes de variétés, les peintres, danseurs, etc. ?
Dans la sous-rubrique "Femme noire cherche homme blanc...", j'aimerais tordre le cou à la légende selon laquelle c'est la misère qui pousserait les Africains à migrer vers l'hémisphère Nord. Ceux et celles qui embarquent dans des pirogues pour rallier les Canaries ou Lampedusa ont entre 16 et 35 ans, rarement plus. Qu'on m'explique alors qu'elle est, donc, cette misère qui ne frapperait que des jeunes de moins de quarante ans et épargnerait leurs aîné(e)s !
Prenons l'exemple du Cameroun. Par parenthèse, je dois vous avouer que j'ai, un jour, dû cohabiter avec une de ses ressortissantes. Pour des raisons diverses et variées, et étant encore étudiant - tout le monde sait que les étudiants sont toujours fauchés ! - je passe une petite annonce pour une éventuelle cohabitation. Je passe sur la cohorte des "hommes, oh!, comme ils disent", comme chantait Aznavour..., tous prêts à m'héberger gratuitement, moyennant l'une ou l'autre gâterie... - n'importe quoi ! En bon français, ça s'appelle de la prostitution ! -, et puis, un beau jour, je reçois l'appel d'une femme à l'accent africain. Des cheveux en plastique sur la tête, un piercing dans le nez. Et là, je me dis : "Mon bon z'ami, tu es dans la merde !". Seulement voilà, il fallait absolument que je case la montagne de bouquins que je trimballais depuis des mois.
Donc, on cohabite. Je découvre, dans la foulée, qu'elle aurait apprécié que ladite cohabitation se transformât en..., comment dirais-je, je ne trouve pas les mots. Mais elle n'était pas du tout mon type. Du coup, je passais mes soirées au centre Pompidou, en rentrant le plus tard possible. Rendez-vous compte, moi qui n'avais jamais regardé d'émission de téléréalité, j'ai dû me farcir toutes les sous-merdes débitées par TF1, M6...; des feuilletons à deux balles, des chanteurs à la noix, des émissions pour ménagères de moins de dix ans d'âge mental...
Je dormais sur un clic-clac installé dans le salon, où se trouvait le téléviseur. Donc, je ne pouvais dormir qu'après que madame eut épuisé tout ce qu'il y avait à voir comme débilités. Je me souviens notamment d'un feuilleton espagnol (Un, dos, tres), dans lequel devait évoluer la jeune Penelope Cruz, et que l'autre poufiasse ne ratait jamais. Mais il y avait aussi l'Internet, sur lequel elle passait des journées entières. Et devinez ce qu'elle y faisait ?
Elle était en France depuis moins de deux ans, mais l'appartement était à son nom, ce qui ne pouvait que m'intriguer : "comment a-t-elle fait en si peu de temps ?". Autre chose : le nom sur la boîte à lettres n'avait rien d'africain. Je n'ai pas posé de questions et me suis contenté d'attendre... Il faut dire qu'elle parlait beaucoup.
Elle touchait le RMI et moi je vivotais comme étudiant. Donc, je n'étais guère plus riche qu'elle. Et le jour où elle touchait son RMI, elle allait faire la bamboula du côté du métro Château-Rouge, et en revenait les bras chargés de sacs pleins de perruques (Ah, les Africaines et leurs cheveux en plastique ! Je crois que je pourrais rédiger une thèse sur la question !). Résultat des courses : vers le 15 du mois, elle n'avait plus rien, et c'est avec mes maigres économies qu'il fallait acheter à manger, payer ci ou ça... Et à chaque fois, il fallait lui prêter de l'argent, jusqu'au prochain versement du RMI.
Son histoire ? Édifiante. Elle est, donc, camerounaise. Mais à chaque fois, dans la conversation, elle évoque le Tchad. Et moi de me demander qu'est-ce qu'une Camerounaise pouvait bien faire au Tchad à l'époque (dans les années 90, le Tchad n'est pas encore un gros producteur de pétrole). Et il faut dire que, traditionnellement, ce sont les Tchadiens qui migrent vers des pays plus riches comme le Cameroun ou le Gabon, plutôt que l'inverse. Alors, quid du Tchad ?
J'ai fini par comprendre : au Tchad, il y avait des bases militaires françaises... Vous avez compris ? Des bases, avec plein de jeunes gens célibataires dedans. Et comme avec les Américains au Vietnam et ailleurs, qui dit base militaire dit bars à putes. Et voilà notre Camerounaise partie pour le Tchad pour y être "entraîneuse"... Mais ce n'était pas là son principal projet. Ce qu'elle souhaitait, c'était se coltiner un petit mec qui la ramène en France, moyennant un mariage, au besoin bidonné. Il paraît qu'il y a de vrais réseaux spécialisés dans la question. Mais elle ne trouvera aucun pigeon à plumer sur place, sinon l'adresse d'un petit "Blanc" vivant dans la région parisienne, lequel va faire le voyage en Afrique pour l'épouser. Et voilà nos deux tourtereaux en France, et elle s'appelant Mme ..., le nom sur la boîte à lettres.
Notre Camerounaise avait un petit garçon d'un an et demi. Un petit métis. Evidemment que ça faisait partie de la stratégie : se faire engrosser vite-fait, bien-fait ! Parce qu'avec un enfant français, pensent nos Africaines, les choses devraient être plus faciles. Le père de l'enfant ? Ils avaient divorcé. Le problème est que si, pour elle, le mariage était bidon, lui s'était pris au jeu, au point qu'il s'était fait quelque peu tirer l'oreille pour divorcer, malgré l'hostilité de sa famille à l'égard de celle en qui les parents du mari avaient tout de suite flairé l'aventurière sans scrupules. Je me rappelle encore de certaines conversations au téléphone, elle hurlant à son ex-pigeon, pour l'humilier, comment elle s'était servie de lui, qu'elle ne l'avait jamais aimé, que c'était juste pour avoir des papiers, etc.
Survient le divorce, mais entre temps, elle a changé de nom et bénéficie, désormais, d'une belle carte de résident de dix ans. La dernière fois que je l'ai vue, elle était absorbée par des sites de rencontres sur Internet, obnubilée par la perspective de rencontrer un basketteur noir américain, enfin, noir, jaune, vert, aucune importance, pourvu qu'il fût basketteur ou quelque chose comme ça. Il faut dire qu'elle était toute petite mais fantasmait terriblement devant les mastodontes de près de deux mètres. J'ai cru comprendre qu'il y avait une vraie bagarre avec l'ex-belle famille pour la garde de l'enfant. Aussi étrange que ça puisse paraître - mais est-ce si étrange, au fond ? - notre Camerounaise aurait voulu voir le père récupérer l'enfant. Ben oui, quoi ? Il faut la comprendre. Pour reprendre sa vie d'aventurière, elle n'avait que faire d'un enfant en bas âge ! Donc quand elle chattait avec des hommes sur Internet, elle se disait célibataire sans enfant ! Qui plus est, elle était plutôt hystérique et je me suis souvent demandé s'il ne valait pas mieux alerter l'Aide Sociale à l'Enfance, dans l'intérêt même du bambin, dont j'imaginais l'avenir, élevé par une prostituée sans scrupules.
Parce qu'elle m'en avait racontées d'autres, à propos des stratégies développées par les Africaines pour avoir ces fameux "papiers français". Pas mal d'entre elles n'arrivent pas toutes seules, et doivent se séparer pour un certain temps de leur compagnon (africain), le temps de mettre le grappin sur un "pigeon de toubaab". Le "pigeon" est parfois lourdement handicapé, voire très âgé. Qu'à cela ne tienne... Tout cela finira par un divorce, peut-être même un veuvage (tout le monde se souvient de l'Américaine Anna-Nicole Smith et de son nonagénaire !). Après quoi, il sera toujours temps de retrouver le petit chéri du début, lequel, avec un peu de chance, épousera une "Française" !
À propos d'aventuriers et d'aventurières, je ne sais pas si le Ministre français de l'Intérieur consulte les petites annonces, parce que celles de ce magazine féminin, bien connu des Africaines, regorgent d'annonces du type "femme noire cherche homme blanc". Ce qui est amusant c'est de voir des Camerounaises, Gabonaises, Ivoiriennes, Malgaches, etc., se mettre à la recherche d'hommes blancs, comme s'il n'y en avait pas déjà là-bas ! Le fait est que les Blancs vivant en Afrique n'intéressent pas les Africaines, et ce, pour la bonne raison que, d'une part, ils connaissent la chanson et sont, donc, difficiles à "pigeonner", et que, d'autre part, ce que ces femmes recherchent, avant tout, c'est de venir en Europe, même si, pour ce faire, il leur faut s'accoupler avec des Martiens ! Pour ces femmes, un bon Blanc est un Blanc qui va vous permettre d'avoir des papiers pour entrer en France, en Suisse, Belgique, etc.
Entre nous, vous croyez sérieusement que cette jeune Africaine de vingt ans, qui est censée avoir un avenir professionnel, avec les études qu'elle poursuit, a absolument besoin de vivre avec un retraité blanc ? Ne serait-elle pas plutôt à la recherche du pigeon parfait, qui allait pouvoir l'entretenir, elle et son petit copain africain ? Retraité, ça veut dire qu'il la laissera sortir, se couchera avec les poules, c'est-à-dire très tôt, tandis qu'elle prétextera aller à la FAC ou rencontrer des copines... J'aime bien le "joindre photo entière" ; il en dit long sur l'expérience de cette jeunette de vingt ans ! Il faut dire qu'avec l'Internet, par exemple, il y a pas mal d'embrouilles à la clé, avec ces webcams qui ne montrent pas tout, dans le genre : beau mec, du haut du corps, mais amputé des deux jambes !
Détail amusant : même les Européen(ne)s se sont mis(e)s au diapason, qui précisent d'emblée quelle est la couleur de leur peau (homme blanc..., yeux bleus..., femme blanche..., cherche...). Certains sont même prêts à assumer leur futur rôle de pigeon, à croire qu'il sont parfaitement informés du manque de scrupules de leur future compagne des tropiques. Mais bon, quoi qu'il arrive, doivent-ils penser, on aura passé un peu de bon temps avec une jeunette, ce sera toujours ça de pris !
Pour ma part, je suis absolument certain d'une chose : près de 99 % des Africaines de moins de quarante ans, débarquant, seules, en Europe, sans projet professionnel (pour la plupart, elles ont à peine fréquenté l'école), sont des prostituées en puissance, voire des prostituées tout court.
Appels d'Afrique s'abstenir... Comme preuve qu'un bon Européen est un Européen vivant en Europe. Se marier, oui, mais en Europe ! Ce n'est donc pas une simple question d'amour, mais surtout de "téléportation" !
Je croyais pourtant que la mention de la "race" ou de la religion était proscrite dans les petites annonces. Imaginez le propriétaire d'un appartement précisant vouloir louer son bien à des "Blancs" ! Curieusement, dans Amina, ça passe très bien. Pour dire les choses franchement, si j'étais un proxénète français, belge, suisse..., à la recherche de chair fraîche exotique, les petites annonces d'Amina seraient parfaites comme canal de recrutement...
|