L'école.
Le but de l'opération Tambacounda, au Gabon, était de construire une école pour les tout petits, à la manière d'un lego. Comme nous sommes au Gabon, le bois ne manque pas, dont le fameux Okoumé, variété endémique dans ce pays.
Observons, en passant, une constante dans ces pays riches en ressources naturelles : les indigènes en profitent très peu. Voyez les plantations de coton dans le Sahel, avec des agriculteurs et agricultrices vêtus de guenilles, alors même qu'ils et elles manipulent des tonnes de coton chaque année. Voyez ces pays qui produisent tout un tas de minéraux, du cuivre au diamant, en passant par l'or, toutes choses qui vont enrichir des gens à des milliers de kilomètres de là, tandis que les esclaves qui descendent dans la mine risquent leur peau à chaque instant, avec des cohortes d'enfants non scolarisés et paupérisés, et forcément livrés à eux-mêmes. Voyez, donc, les bois tropicaux, dont les grumes passent tous les jours sur d'énormes camions, sous le nez des indigènes, lesquels doivent se contenter de paillotes et de masures en torchis tenant à peine debout. Les images qui suivent sont tout à fait parlantes en la matière !
Pour l'école, il faut croire que les autorités du pays ont fait un effort : de belles planches toutes neuves, et encore a-t-il fallu une émission de télévision pour initier tout ça ! Une petite pensée émue pour tous ces villages encore privés du strict confort de base, comme ces adolescents ont pu le vérifier sur le terrain.
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L'école ! En fait, un gros Lego. Mais il a quand même fallu manier le marteau, la scie et l'huile de coude !
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